Les Services d’aide à domicile sont incontournables dans le paysage de l’aide et du soutien apportés aux personnes en perte d’autonomie, vulnérables et cependant désireuses de maintenir leur vie quotidienne à leur domicile.
Néanmoins, le métier est en tension, les services peinent à recruter et à fidéliser les professionnel-le-s. Outre les questions économiques et législatives, des propositions sont faites pour considérer l’attractivité du métier. La formation des intervenant-e-s est apparue comme le levier principal pour attirer du personnel, ainsi que la revalorisation des salaires et la prise en compte des risques psycho-sociaux.
Néanmoins, persiste la difficulté des employeurs à recruter :
- l’image de la profession reste plutôt négative,
- les jeunes ne sont pas attirés par ce métier,
- les organismes de formation n’attirent pas de candidats,
- les salarié(e)s sont démotivé(e)s et ont un sentiment d’invisibilité,
- l’absentéisme et le turnover sont récurrents et posent d’importants problèmes d’organisation au quotidien.
Globalement, les personnes accompagnées et leur famille sont souvent insatisfaites de la qualité de l’organisation.
A partir de la construction d’hypothèses, de la réalisation d’un questionnaire attribué aux professionnel-le-s de SAAD, ainsi que des entretiens avec des responsables de SAAD, les résultats et leurs analyses, ont permis de présenter quelques préconisations afin d’alimenter la réflexion commune sur l’attractivité du métier.
Les partenaires SAAD ainsi que des intervenantes à domicile ont participé à ces phases de recherche, et nous les en remercions.
Muriel a réalisé sa soutenance de fin d’étude le 21 janvier dernier.
Elle met à votre disposition ce mémoire ainsi qu’un article scientifique sur le sujet.