Un handicap moteur, ou déficience motrice, recouvre l’ensemble des troubles pouvant entraîner une atteinte partielle ou totale de la motricité.
Les personnes touchées par une déficience motrice peuvent rencontrer des difficultés pour :
- se déplacer : locomotion, transferts…
- changer de position : se lever, s’assoir, s’allonger
- conserver une position
- manipuler ou effectuer certains gestes
- communiquer : troubles de la parole, gestes et mimiques, écriture
- manger et boire : troubles de la déglutition
Maladie invalidante, vieillesse, accidents de la vie sont autant de causes d’une perte d’autonomie de l’appareil locomoteur.
Les personnes recourent souvent à des aides techniques qui leur permettent de compenser la perte d’autonomie : fauteuil roulant manuel ou électrique, canne, déambulateur, adaptations de matériels du quotidien (tables, chaises, couverts…) ou utilisation de matériels de compensation.
Le handicap moteur n’est pas forcément synonyme de fauteuil roulant. Les difficultés motrices peuvent à titre d’exemple affecter la marche sans la compromettre ou encore toucher des facultés comme la dextérité ou l’élocution.
En présence d’une personne en situation de handicap moteur, l’aidant ou l’accompagnant peut se trouver déstabilisé. Si chaque situation requière une adaptation spécifique, quelques conseils peuvent s’appliquer à toute personne à mobilité réduite :
- Veiller au bien-être et au confort de la personne
- Marcher à côté d’elle, en respectant son rythme
- Se positionner à la portée du regard
- Demander à la personne si elle utilise un moyen de communication ou de locomotion particulier
Quel que soit le handicap :
- S’adresser à la personne directement et non à son accompagnant
- Proposer son aide, ne pas l’imposer