Le cancer est l’une des principales causes de décès à travers le monde. Pour réduire ce taux de mortalité, des services de dépistage ont été organisés à destination des personnes asymptomatiques, le but étant de repérer précocement d’éventuelles lésions précancéreuses ou des cancers à un stade précoce.
En France, trois dépistages organisé existent. Ils sont dits organisés car, notamment, les personnes éligibles reçoivent une invitation à participer aux examens. Il existe :
- le dépistage organisé du cancer du sein pour les femmes âgées entre 50 et 74 ans ;
- le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus pour les femmes âgées entre 25 et 65 ans ;
- le dépistage organisé du cancer colorectal pour les hommes et les femmes âgés entre 50 et 74 ans.
Cependant, les dépistages sont confrontés à une faible participation et à des inégalités sociales et territoriales. Force est de constater la trop faible participation aux programmes des personnes en situation de handicap.
La problématique est décrite comme un enjeu majeur de santé publique. En effet, des taux plus élevés de non-participation aux dispositifs sont susceptibles d’entraîner davantage de diagnostics de cancer, de traitements lourds et de décès au sein de ces communautés déjà fragilisées.